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Le blé d’hiver américain subit des conditions extrêmes

Les États-Unis ont été frappés par des vents violents.

L’Europe de l’Ouest profite d’un climat plus favorable, mais l’intensité des pluies annoncées à la fin du mois reste sous surveillance. Les États-Unis subissent de leur côté des événements météorologiques extrêmes.

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L’arrivée du printemps s’accompagne de conditions météo satisfaisantes en Europe de l’Ouest. Les pluies régulières mais mesurées profitent en effet à la reprise végétative des cultures d’hiver et à l’avancée des semis de printemps, tandis que les températures demeurent suffisamment douces pour écarter les risques de gel. Les cartes météo à quinze jours annoncent toutefois un retour des averses à la fin du mois de mars, dans un contexte d’engorgement des sols encore notable dans de nombreux bassins de production français. L’évolution du thermostat début avril sera également sous surveillance.

Dans le sud de la Russie et, dans une moindre mesure, en Ukraine, c’est à l’inverse le manque d’apports pluvieux qui revient au centre des attentions après l’amélioration constatée à la fin du mois de février. Des apports réguliers sont annoncés durant la prochaine quinzaine, mais leur intensité risque d’être insuffisant pour combler le déficit actuellement constaté. Le climat américain demeure quant à lui extrême, avec des tempêtes de grêles et de sable subies par les cultures du Midwest en début de semaine.

Le blé d’hiver américain souffre par ailleurs aussi d’un manque de précipitations qui s’est aggravé depuis le début du mois, tant dans le Kansas que dans l’Oklahoma, et peu de précipitations sont encore annoncées à quinze jours. Les semis de maïs et de soja dans la Corn Belt devraient en revanche profiter de conditions plus favorables, selon les dernières prévisions.

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